La sécurité routière est un enjeu crucial pour la protection des usagers de la route. En dépit des efforts déployés par la division de la sécurité routière, force est de constater que de nombreuses voitures circulent encore sans être en conformité avec les normes en vigueur. Les contrôles, qui devraient être un gage de sécurité, semblent souvent inefficaces face à la réalité du terrain. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité réelle des mesures mises en place pour assurer la sécurité routière.

Des témoignages d’usagers révèlent une réalité préoccupante : certains conducteurs affirment être victimes de pratiques douteuses, où des amendes sont négociées et où des « arrangements » se font au détriment de la loi. Ce phénomène de corruption mine la crédibilité de la division de la sécurité routière et jette un voile sombre sur son travail. Les citoyens, au lieu de se sentir protégés, expriment une méfiance croissante envers les autorités censées veiller à leur sécurité.

Par ailleurs, il existe une disparité marquée dans l’application des règles. Les propriétaires de véhicules de transport en commun semblent bénéficier de privilèges, possédant des codes qui leur permettent de contourner les contrôles. Cette situation crée un sentiment d’injustice parmi les autres usagers de la route, qui doivent se conformer à des réglementations strictes. En conséquence, le contrôle quotidien, censé être un outil de dissuasion, perd de son efficacité et de sa légitimité.

Il est également important de noter que, malgré la présence des forces de l’ordre sur le terrain, le comportement des conducteurs ne semble pas évoluer. Les statistiques d’accidents de la route et d’infractions restent alarmantes, ce qui soulève des questions sur l’impact réel des contrôles routiers. Les conducteurs continuent à adopter des comportements à risque, suggérant que les mesures en place ne sont pas suffisantes pour changer les mentalités.

Pour améliorer l’efficacité de la division de la sécurité routière, plusieurs recommandations peuvent être envisagées. Tout d’abord, une transparence accrue dans la gestion des amendes et des contrôles pourrait restaurer la confiance des citoyens. Ensuite, il serait utile d’intensifier les campagnes de sensibilisation sur les dangers de la route et les conséquences des infractions. Enfin, une évaluation régulière des pratiques de contrôle, accompagnée de sanctions plus sévères pour les infractions, pourrait contribuer à instaurer un climat de sécurité plus solide sur nos routes.

En somme, bien que la division de la sécurité routière s’efforce de garantir la sécurité des usagers, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour que son travail porte véritablement ses fruits. À cette ère des nouvelles technologies de la communication et de l’information, notre pays se doit de digitaliser le paiement des pénalités des usagers. Cela est susceptible de faire naître une confiance envers les consommateurs et d’accroître les recettes.

Dr Emmanuel SOGADJI

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